Du temps où Grigny était géré par la gauche et par des humanistes, des employés municipaux se rendaient chaque jour pour livrer les repas chez les personnes âgées inscrites au Centre Communal d’Action Sociale.
Pour les élus, le portage des repas à domicile était un moyen de faire vivre le lien avec nos anciens et de s’assurer qu’ils n’étaient pas en difficulté.
Cette veille sociale faisait partie intégrante du service public.
Aujourd’hui, avec M. Odo et son équipe UMP, nous sommes passés dans un régime de service AU public.
Concrètement, la municipalité se désengage de cette mission de veille sociale et préfère confier le portage des repas à un prestataire privé, et nous savons tous que pour des raisons de rentabilité, les personnels de ces sociétés n’ont pas le temps de s’attarder chez le « client ».
Quand on vit dans une ville dirigée par l’UMP, il est préférable d’être jeune, riche et en bonne santé.
La casse d’un ensemble de services public se poursuit à Grigny sans grande réaction de la part de la population, il faut bien le dire.
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