crayonLors du vote du budget, l’adjoint au pognon, en charge des économies de toutes sortes, M. Chipier, s’est chaudement félicité d’avoir « baissé les dépenses pour les fournitures scolaires ». Histoire d’enfoncer le clou, le maire s’est enlisé une logorrhée expliquant que du temps de René Balme, il n’y avait pas de marchés publics qui encadraient l’achat des fournitures scolaires.. Puis il fit mine de découvrir, qu’en fait il y en avait un, mais que les achats se faisaient hors du cadre dudit marché.
Comprenne qui pourra !

La réalité, c’est qu’il existait bien un marche public pour l’achat des fournitures scolaires. Il était géré par le service scolaire. Tous les ans, les enseignants choisissaient leur matériel dans un catalogue fourni par le prestataire choisi. L’enveloppe allouée par la municipalité était de 30 € par an et par enfant et aucun dépassement n’était possible.

Mais depuis un an, les enseignants doivent gérer la pénurie. M.Odo, directeur d’un collège privé n’a toujours pas pris la mesure des besoins des enfants fréquentant les écoles publiques de notre ville.
Et comme d’habitude, il n’assume pas ses choix. Il a beau tordre les chiffres dans tous les sens, la réalité c’est que les écoliers ne disposent plus de tout le matériel nécessaire, fourni auparavant par la ville.

C’est maintenant le porte-monnaie des parents qui trinque.

Rappelons-lui que la gestion des affaires municipales ne se fait pas, uniquement, avec une calculette. Elle doit tenir compte des réalités et des besoins exprimés par les populations.