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Décidément c’est confirmé, Le maire de Grigny n’aime pas les pauvres.
Après avoir supprimé toute aide aux habitants du quartier du Vallon, voilà qu’il poursuit sur le chemin de la guerre aux familles en difficulté.
Sous le prétexte fallacieux que notre ville a suffisamment de logements sociaux (32%), il s’assoit sur les plus de 600 demandes recensées par le service logement de la ville en 2014.
L’enquête publique sur la modification du Plan Local d’Urbanisme, nous informe que le maire a changé les règles de construction sur la ville (modification n°12 du PLU).
Dorénavant, tout projet immobilier de plus de 1 000m² n’aura pas obligation de faire au moins 20% de logement social. On le sait, pour maintenir la population a son niveau actuel, la ville doit construire 80 logements par an. Du coup, on peut se demander si l’objectif de Monsieur Odo n’est pas tout simplement de diminuer le nombre d’habitants de la commune et de préférence ceux qui sont le plus fragiles, pour transformer Grigny en une petite citée de propriétaires. Une cité dortoir en fait.
Ce qu’oublie la municipalité UMP c’est que pour conserver sa jeunesse une ville a besoin de logements sociaux. les villes et villages qui avaient mis de temps à le comprendre ont, depuis réajusté leur politique du logement social.
Le dogme de la calculette et certains fantasmes liés aux logements sociaux semblent habiter cette municipalité dont on ne connait toujours pas le projet de ville et les grandes réalisations qui vont jalonner sa mandature.
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