Mis à part l’orthographe approximative, on découvre des choses surprenantes en lisant le bulletin municipal de Grigny !

La municipalité, nous dit-on, fait de notre sécurité, une de ses priorités. Il était temps, car depuis que monsieur Odo est maire, le nombre de cambriolages sur la ville a explosé. Mais il y a plus grave. Le
Grigny Mag de février nous informe qu’en quelques mois, Grigny est devenue le Bronx. La ville est aujourd’hui si dangereuse, que les policiers municipaux vont bientôt être équipés de gilets pare-balles (
Robert Ménard, sort de ce corps !).
Le Citoyen se félicite de cette initiative, mais la juge insuffisante. Et puisque le budget va bientôt être voté, nous demandons que le conseil municipal décide d’acheter 9 245 gilets et les distribue à la population. Ainsi, chaque Grignerot pourra se promener en ville, en toute sécurité et à toute heure du jour et de la nuit.
On le voit, le bilan de la nouvelle équipe municipale n’est pas des plus séduisants.
Alors, pour tempérer les critiques, le journal de la ville nous sert son plat favori : la désinformation et des affirmations péremptoires inexactes. par exemple :
– La municipalité a
« renoué les liens jusque là rompus » entre police municipale et police nationale. Sauf que, le lien n’a jamais été rompu au cours du mandat précédent, bien au contraire. De plus, la vidéo de GO ! TV
qui peut être visionnée à cette adresse semble démontrer, effectivement, le contraire.
– « Nous avons lancé la pratique des rappels à l’ordre. Concrètement, le maire convoque en mairie les individus ayant commis des infractions. » En clair, Xavier Odo perpétue une pratique mise en place par Roger Tissot en 1977 et poursuivie par René Balme durant ses 22 ans de mandature.
– Quant au nouveau véhicule de la police municipale, son achat avait été décidé par l’ancienne municipalité, qui en avait même choisi jusqu’à la marque et la couleur. Monsieur Odo n’a fait qu’en prendre livraison.
Il parait qu’au mois de mars, le Journal de Grigny va changer de format. Nous espérons qu’il ne s’agira pas que d’un simple toilettage cosmétique.
Le CITOYEN, quant à lui est bien décidé, à l’avenir, à faire part de son analyse critique sur la communication municipale.
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