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Aussi loin que l’on remonte dans les annales de la ville, il n’y a jamais eu autant de cambriolages dans Grigny que depuis l’élection de Xavier Odo. Pour un maire qui a bâti toute sa campagne électorale sur les impôts et la sécurité, ça fait brouillon. La délinquance s’est même professionnalisée : les voitures ne sont plus incendiées dans la rue, mais proprement désossées dans des sous-sols fermés à double tour. Nous avons effectivement changé d’ère.
L’arrestation cet été d’un voleur en série, n’a malheureusement pas enrayé l’épidémie de fric-frac. Mais, pendant que les as de la cambriole vandalisent les maisons des Grignerots, le maire fait de la communication. Contre toute évidence, il continue d’accabler son prédécesseur et prétend maitriser la situation. Cerise sur le gâteau, notre shérif annonce sur cinq colonnes à la une qu’il va recruter deux agents auxiliaires de sécurité. Applaudissements.
Mais une fois de plus la promesse est trompeuse. Ces « adjoints de sécurité » sont en fait des Agents de Surveillance de la Voix Publique, embauchés dans le cadre du dispositif des « emplois d’avenir ». Ils ont pour unique fonction de dresser des PV pour infraction au stationnement. Il n’est pas certain que cette « plus grande présence sur le terrain » rassure les habitants, en revanche, elle va, à coup sûr, les délester de quelques centaines d’euros. De quoi récupérer largement la baisse d’impôts promise par les « élus au service des Grignerots » .
Automobilistes, à vos carnets de chèques !
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