Mis à jour le 18 mai 2014.

Cet article sera mis à jour au fur et à mesure de l’évolution de la politique municipale à direction UMP.

Après à peine 45 jours de mise en place, la nouvelle majorité municipale UMP a pris les décisions suivantes :

- Suppression des places de parking devant la mairie réservées aux élus et services (cela permet, sans doute, de ne pas voir quand Mr Odo est en mairie)
- Fermeture du service Démocratie participative et suppression d’un poste à partir de juin
- Ouverture de la mairie le samedi matin
- Ouverture de la médiathèque en août et vacances de fin d’année
- Suppression du poste de chargé de mission au centre de santé pour le volet prévention
- Mise en fourrière de 6 véhicules lors du marché aux fleurs
- Augmentation du prix de la cantine dés septembre
- Paiement de la garderie matin et soir en septembre
- Suppression des subventions annuelles de :
CGT 6500€
CIDEFE 1000€
SOU des ÉCOLES 3500€
VIVÉ -50% entrainant en juin le licenciement du salarié
- Suppression des travaux prévus pour la construction d’une rampe d’escalier à la Croix des Rampeaux votés au budget participatif
- Fermeture programmée de la crèche du Vallon par le refus du financement des travaux pour l’accessibilité
- Contrat non renouvelé pour l’agent qui produisait GO TV et donc mort de GO TV
- Arrêt du travail sur le relogement des associations
- Diminution de 40% du financement pour renouveler le fond des livres et les DVD à la médiathèque
- Fermeture des stages sportifs les vendredi 2 et 9 mai laissant les familles sans propositions
- Délégation au privé du portage des repas
- Disparition de la revue de presse du Progrès au personnel
- Diminution de 20 000€ du budget scolaire
- Disparition du salon du livre
- Disparition du forum de la désobéissance
- Disparition du poste de directeur du cabinet du maire
- Pas de prévision budgétaire pour la résidence d’auteur en 2014
- Subvention de la M@ison diminué de 40 000€, quid de ses missions du service public ?
- Abandon du label CITTASLOW. La municipalité n’ pas souhaité conserver ce label.
- Arrêt de la construction de logements sociaux…
- rétablissement du service minimum en cas de grève des enseignants avec du personnel non qualifié
- fin de la mise à disposition de l’urne en mairie pour la collecte des feuilles d’impôts

En tout : 4 personnes au chômage grâce à la politique de M. Odo… et ce n’est pas fini !

Le 27 mai 2014 on nous apprend que :

- Le personnel municipal n’a plus de droit de communiquer par texto avec son téléphone professionnel
- Le montant des indemnités des adjoints a été augmenté de 100€ mensuel
- Économies à la cantine : les bols de salade verte sont pesés, 1 tranche de pain par enfant, 1 deuxième si il y a du fromage, pas de pain si il y a du riz au menu, 1 demi cordon bleu pour les maternelles, 1 demi banane pour les maternelles, 1 seule saucisse pour les maternelles. Pour les personnes âgées 1 tranche et demi de pain par repas, 40 flûtes de pain pour 500 repas,
- Obligation pour les personnels de la restauration de prendre leurs congés pendant les vacances scolaires.
- Menace d’un blâme pour tout personnel gréviste.

On attend la suite et…. la réaction des parents et du personnel !

Le 18 juin nous avons recensé :

- La disparition de la « cellule de veille » qui empêchait les expulsions locatives
- La fouille par les élus des placards des écoles pour comptabiliser les crayons, les gommes, les feutres, les cahiers etc.
- Fin juin, dommage collatéral : licenciement du salarié de « Vivé » suite à la division par 2 de la subvention municipale.
- OMS : en réaction aux pressions de l’adjointe aux sports, le bureau démissionne en bloc. celle-ci exigeait le changement de nom de l’OMS qui ne doit plus avoir le « M » de municipal et ingérence dans la vie de l’association.
- Après avoir étudié le cahier des charges de l’audit, nus constatons : le non renouvellement du label « ECOCERT » à la cuisine centrale, gage de la qualité des repas et la préparation de la privatisation du restaurant municipal ?
- Après l’annonce de la disparition de la Politique de la Ville et des financements qui vont avec, aucune réaction du maire et des élus.
- Centre de santé : désaccord entre l’équipe municipale et le médecin coordinateur sur la politique sociale du centre de santé : démission du médecin. Que feront les élus ? Selon nos sources, le maire veut « privatiser » le centre de santé.
- Disparition de la répartition équitable des enveloppes budgétaires dans les écoles. Fin de la transparence et de l’équité !
- Refus des permis de construire pour les programmes immobiliers intégrant des logements sociaux. Pour mémoire il y a 600 demandes de logement social sur Grigny non satisfaites. Rajoutons que pour maintenir la population, il faut construire 80 logements par an. La nouvelle politique municipale sur le logement entraînera une baisse de la population et une pénurie de logements.
- Éviction du doyen Eugène Fournier (92 ans) du CCAS alors qu’il représentait les usagers du restaurant municipal – et de bonne manière – depuis plusieurs mandats
- Les élus se substituent aux professionnels de la fonction publique territoriale (cadres et agents de maitrise) alors qu’ils ne sont ni compétent ni formés.

N’hésitez pas à nous aider à alimenter cette rubrique…

 

PS – Illustration : « La demeure du chaos ».