Liste dissidente à gauche conduite par Roger Fréty, qui s’est mis en congé de EELV, se réclamant du soutient du gouvernement (PS, PRG, MRC).
En fait, cette liste (familiale ?) est un congloméra hétéroclite dont le seul but avoué est de « virer » René Balme. Le bal des ego qui anime ce collectif l’emporte sur la réflexion politique et la cohérence. Les dents rayent le parquet et la cohésion de la liste est bien mal en point !
Ils ont tous quelque chose a reprocher à la municipalité en place. De Mamar Djeroro à Estelle Mejri-Charpenay, sa nièce, en passant par Roger Fréty et Yves-Jean Quintin, c’est plus le désir de démolir que celui de construire qui les anime. Ils ont pour axe essentiel de leur programme, la volonté de « virer » René Balme.
Aux dernières nouvelles Estelle Mejri-Charpenay est tête de liste ! Même les colistiers de Fréty n’y comprennent plus rien, c’est vous dire ! Trois d’entre eux auraient démissionné ou seraient sur le point de le faire !
Qui sont-ils ?
Roger Fréty : Élu à Givors depuis deux mandats, il semble s’apercevoir, soudainement, qu’il habite Grigny de longue date. Après avoir annoncé sa candidature… à Givors aux côtés du dissident Boudjellaba, il s’est découvert une passion soudaine pour Grigny. Ex-militant d’ EELV, il s’est mis – ou on l‘a mis – en congé de son parti. Il est rarement dans la construction et porte quelques idées fixes, telle celle d’un téléphérique entre le plateau de Montrond et la gare de Givors-Ville. L’idée est-elle transférable à Grigny ? On ne sait !
Estelle Mejri-Charpenay : Nièce de Mamar Djeroro, qui a négocié sont départ du poste de responsable de la démocratie participative à Grigny en 2008 et qui oublie que c’est René Balme qui lui a mis le pied à l’étrier. Elle n’habite pas Grigny mais veut représenter la commune au Grand Lyon ! Sa soeur, Djezzira Charpenay est aussi candidate sur cette liste dissidente.
Yves-Jean Quintin, malheureux candidat PRG en 2008 où il conduisait une liste contre celle de René Balme. M. Quintin clame à qui veut l’entendre que tous ses malheurs professionnels sont la faute du maire de Grigny, tout en menaçant depuis 6 ans de l’attaquer en justice. Pour la petite histoire, 50% des électeurs qui avaient voté pour la liste conduite par M. Quintin on voté à droite au second tour en 2008. Il faut s’en souvenir.
Mamar Djeroro, à qui René Balme avait confié la délégation aux finances en 2008 et qui à partir du jour où il a été élu, ne rêvait que d’une chose : être calife à la place du calife. En rupture avec la majorité, il démissionne de son poste d’adjoint, rejoint l’opposition et voue depuis une haine farouche au maire de Grigny.
Et puis, il y a les autres, comme l’aurait dit Jacques Brel : Gisèle et Roger Brunet, particulièrement anticommunistes, ils se présentent en couple… depuis toujours. Deux indemnités valent mieux qu’une ! Michel André, qui avait rejoint l’opposition organisée par Mamar Djeroro, au cours du dernier mandat et qui dit appartenir au MRC.
En résumé, les liens de filiation :
Mamar Djeroror, Estelle Mejri-Charpenay et Djezira Charpenay sont de la même famille (Oncle et ses deux nièces).
Achour Yanes et Samia Bentafar sont concubins.
Fretty Roger et Dominique sont mari et femme.
Brunet Gisèle et Roger sont mari et femme.
9 personnes sur 29 ont un lien de parenté.
Sans commentaire !
Et de deux ! Tout comme X.Odo, l’actuel conseiller municipal de Givors (et résidant à Grigny…) n’a pas souhaité répondre au questionnaire de notre turbulent Citoyen. Et pour cause, derrière le semblant de programme que dégaine ce collectif – soi disant de gauche – un seul but est fixé : éliminer René Balme.
La liste des questions se trouve ici.
Cette liste rassemble, pêle-mêle, tous les aigris, assoiffés de revanches qui n’ont comme arguments politiques qu’un copié-collé des litanies assenées par la liste de droite conduite par X. Odo. Ce dernier le reconnaît lui-même ! Ne disait-il pas récemment en conseil municipal que la politique du gouvernement était la même que celle du précédent gouvernement UMP ?
Il en est de même pour les élections municipales de Grigny : des socialistes sont candidats sur la liste du Collectif 2014 « de Gauche » ! Et pas n’importe lesquels : le PS a réservé un traitement spécial pour les Grignerots en présentant Mamar Djeroro, qui fût un temps adjoint aux finances, de 2008 à 2009, avant de créer un groupe d’opposition en démissionnant de son poste. On gardera de son passage à la responsabilité de finances locales deux emprunts toxiques et une gestion catastrophique de la ZAC de Chantelot ! Un élu redevenu un conseiller municipal bien particulier, car il détient à lui tout seul la particularité d’avoir été le seul adjoint aux finances qui présente un budget en conseil municipal, et qui vote…contre une délibération, partie intégrante de ce budget (en l’occurrence le SIGERLY) ! C’est certainement une « première » dans l’histoire de la Vème République ! À sa façon, Mamar Djeroro a été visionnaire : Il a fait du « Hollande » avant l’heure en ne respectant pas le choix des électeurs, et en trahissant la Gauche… Ajoutons que celui qui clame partout qu’il est le « premier » des socialiste à Grigny, s’est toujours bien gardé d’intervenir auprès de l’exécutif socialiste du Grand Lyon, afin que les sommes prévues pour compenser le déficit de la ZAC de Chantelot, comme cela était convenu, lors de la dissolution de la communauté de commune Givors-Grigny, soient versées par anticipation.
N’oublions pas Gisèle et Roger Brunet qui furent élus aux côtés de René Balme, lorsque ces deux candidats ne confondaient pas encore leur main gauche et leur main droite. Comment des candidats peuvent-ils prétendre conduire les affaires de Grigny en passant leur temps à faire des revirements à 180 degrés ?
Après avoir brossé le tableau socialiste, passons à une autre candidate du fameux collectif : Estelle Mejri-Charpenay qui, comme tout le monde le sait, n’habite pas Grigny, mais Saint-Romain-en-Gier et qui a la prétention de représenter notre commune au sein de la future Métropole… Les Grignerots apprécieront ! Ils ont pu constater que Madame Mejri-Charpennay ne dit pas la vérité lorsqu’elle est interviewée par notre confrère Le Progrès. Elle prétend avoir été directrice des services de la ville de Grigny alors qu’elle ne fut, en réalité, qu’une chef de service parmi tant d’autres. Son départ du service Démocratie Participative ne lui a, du reste, laissé aucun souvenir puisque dans le programme du Collectif, il n’est nullement question de la démarche de démocratie participative ! Ce qui semble signifier qu’ils l’arrêteraient si… Pour une personne qui dit enseigner le sujet à des universitaires, on s’interroge.
Passons au PRG avec Yves-Jean Quintin qui n’ a pas du tout, mais alors pas du tout apprécié que Roger Frety soit désigné tête de liste pour le Collectif. Nous en détenons la preuve par ses Tweets dans lesquels il étalait son amertume sur le Net. M. Quintin reproche au PS de financer la campagne d’un candidat Vert… – depuis, Roger Fréty s’est mis en congé de EELV ! – Allez donc y comprendre quelque chose ! Ça commençait plutôt mal pour cette liste. Depuis, ils se sont rabibochés mais M. Quintin est relativement absent, sauf sur la photo. Si d’aventure, ils étaient élus, on imagine la foire d’empoigne entre ces personnages aux égos surdimensionnés.
Petite précision : Roger Fréty, tout au long de son mandat d’élu à Givors s’est toujours positionné farouchement contre le Grand Lyon, et contre la politique menée par Gérard Collomb. Cela n’empêche pas les socialistes locaux et le PRG de le soutenir ! On a du mal à comprendre.
Baisser la dette, donc, ne plus investir, supprimer du personnel et prétendre au maintien du service public : c’est une équation impossible que toute personne censée se doit de contester. Ainsi, en sortant des chiffres d’on ne sait où, R. Fréty et son collectif comparent n’importe quel ratio avec n’importe quelle commune… En proférant ce genre d’inepties, il y a fort à parier que ce collectif travaille pour la droite. L’exemple de 2008 en est la preuve par Y.-J. Quintin !
Urbanisation. Doit-on comprendre que M. Fréty se propose de geler les programmes immobiliers en cours et à venir. Si c’était le cas, les Grignerots ne manqueraient pas de lui rappeler qu’il y a 690 demandes de logements non satisfaites en attente au service logement de la ville.
Renouveau économique. M. Djeroro critique systématiquement le coût d’aménagement de la zone industrielle de Chantelot qui participe au renouveau économique et à alimenter les 3 000 emplois que compte notre ville. Il faudra lui demander comment il attire des entreprises sans débourser un centime alors que dans le même temps le gouvernement Hollande laisse supprimer des milliers d’emplois.
Rythmes scolaires. La ville dans sa démarche participative a proposé la création d’un groupe de travail participatif composé d’enseignants, de parents d’élèves et des services municipaux. Aucun des candidats à la liste du Collectif Grigny 2014 n’a participé à ce travail essentiel. Ce n’était pas, sans doute, dans leurs priorités. Rappelons que M. Fréty est un enseignant à la retraite.
La solidarité. Apparemment ignorant de ce qui se fait sur la commune en matière de solidarité intergénérationnelle M. Fréty a donc entrepris d’inventer la machine à cintrer les bananes.
Budget participatif. Le collectif semble ignorer la démarche de démocratie participative à Grigny. C’est extrêmement étonnant si l’on part du constat que René Balme avait confié à Mme Estelle Mejri-Charpenay la responsabilité du service de démocratie participative à ses débuts. Dans le condensé de programme que le Collectif vient de distribuer on peut lire que Roger Fréty réduira les investissements pour ne plus emprunter pendant quelques années. Dont acte. Mais M. Fréty et ses colistiers ignorent qu’il faut mettre en conformité tous les bâtiments publics pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite avant la fin 2015. Cela représente plusieurs millions d’euros !
On aurait pu rajouter cette question à la lecture du dernier document diffusé :
Vous envisagez de vous substituer aux missions régaliennes de l’État en créant une permanence téléphonique assurée par la Police Municipale. Outre le fait que cette permanence existe déjà en composant le 17, pour la police, le 15 pour le SAMU, le 18 pour les pompiers, etc. quel est l’intérêt de faire supporter cette charge en doublon par le budget de la ville ?
Nos conclusions sont sans appel : M. Fréty et ses colistiers sont dans l’improvisation la plus complète. Ils ne semblent pas connaître les besoins des habitants et, pire, ils sont ignorants de ce que fait la ville dans tous les domaines.
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